Le Service de police de l’agglomération de Longueuil et le CISSS de la Montérégie-Ouest s’unissent dans la lutte contre l’exploitation sexuelle

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO), a officialisé une entente qui assurera un modèle de services d’intervention des différents secteurs dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles de plus de 16 ans.

« Ce partenariat qui se promet durable entre nos deux institutions revêt une grande importance dans cette lutte contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles, a déclaré Affine Lwalalika, membre du comité exécutif, responsable de la Sécurité publique. C’est un travail de longue haleine des policiers impliqués dans ce dossier au SPAL qui porte ses fruits pour qu’enfin, ces jeunes victimes continuent de recevoir les services adéquats et ainsi éviter qu’elles tombent en situation de vulnérabilité en tant que jeunes adultes. C’est donc depuis 2008, que notre corps de police poursuit ses actions afin de contrer l’exploitation sexuelle sur le territoire de l’agglomération de Longueuil, par la mise en place de programmes tels que MOBILIS I, MOBILIS II, et par la création en 2018 de l’Équipe intégrée d’intervention et de soutien aux personnes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle. Cette dernière a pour noble mandat, la sortie du milieu de l’exploitation sexuelle des personnes qui en sont victimes. »

« C’est en travaillant avec les partenaires et avec les expertises de tous que l’on arrive à de grandes réalisations. Ce partenariat en est la preuve et la population ne peut en retirer que des bénéfices. Nous tenons à souligner la superbe collaboration du Service de police de l’agglomération de Longueuil qui, tout comme nous, se mobilise pour le bien-être de la clientèle. Notre objectif commun : venir en aide aux victimes. Dès la demande de service du SPAL, nos équipes se font un devoir d’offrir un suivi rapide. Longue vie à ce partenariat de la plus haute importance! », souligne David Gaulin, directeur des programmes Santé mentale et Dépendance du CISSS de la Montérégie-Ouest. 

« Cette entente nous permet d’offrir aux jeunes filles de l’agglomération les ressources nécessaires afin de prévenir l’exploitation sexuelle, a ajouté Lysa Bélaïcha, membre de la Commission de la sécurité publique de l’agglomération et élue associée aux dossiers jeunesse. Il y a un besoin criant pour les jeunes filles qui arrivent à la majorité de pouvoir avoir accès à des services, que ce soit en continuité des services qu’elles avaient déjà étant adolescentes ou de pouvoir être accompagnées pour la première fois après leur majorité. Il est impératif de leur donner le soutien et l’accompagnement professionnel qu’elles ont besoin pour sortir du milieu de l’exploitation. »

« Le SPAL déploie des actions soutenues afin de contrer l’exploitation sexuelle auprès des victimes et en fait une priorité organisationnelle. La signature de cette entente avec le CISSSMO prévoit l’échange d’information, le référencement, les suivis et l’accompagnement, ainsi que l’évaluation et les interventions sur les plans de la dépendance », a dit le directeur du Service de police de l’agglomération de Longueuil, Fady Dagher.

Cette entente assurera aux jeunes femmes en situation de vulnérabilité un accès aux ressources d’aide, de référence, de soutien et d’accompagnement lors de leurs démarches juridiques, avec comme objectif de maximiser les stratégies de désistement de la prostitution des victimes d’exploitation sexuelle alors qu’elles atteignent la majorité, et ce, en accord avec les principes de responsabilisation.

Le SPAL et le CISSSMO s’engagent à participer au Comité directeur du projet Équipe intégrée d’intervention et de soutien aux personnes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle, au partage de connaissance sur le phénomène et les besoins de ces victimes, à s’assurer que les victimes aient accès aux ressources d’aide, de soutien et d’accompagnement du milieu, à intervenir avec le consentement et dans le respect des décisions prises par les personnes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle, ainsi qu’au respect de la confidentialité de ces personnes.